Que les plages sont vides sous ces cieux sans nuages !
Que l’on se noie, arides, dans les regards sans rivages.
Déjà, l’automne s’en va. Ingrate saison
Dont on regrette les orages.
La ville a les cernes de sa dépression, il pleut
Du gris sur les terrasses schizophrènes. De leur soif de vivre
J’ai l’ennui des orchestres inespérés offerts les nuits d’été
De la valse des saisons qui m’aveuglait dans son rythme résigné
Des sourires bleus et de ces saveurs chaudes
Et cruelles et surtout, des amandiers en fleurs.
Mais c’était avant que l’on en jette le fruit sacré à la gueule viciée des vers.
Peut être faut il apprivoiser le néant froid, invisible et nébuleux de l’indifférence pour en aspirer la fabuleuse extase.
Peut-être que l’indifférence est un moyen mais il semble que ce soit aussi le problème… Il s’agit surtout alors d’être en phase avec soi même. Le reste nimporte que pour peu sauf dans le cas d’une échange de qualité. Pas forcément dans l’accord mais dans l’échange.
Je n’ai rien conte ce poème, excepté l’Y à schizophrène ! Quant à « l’échange », il me paraît un mot bien trop à la mode… Faudrait y réfléchir !
Effectivement, quelques deltas glissent dans la schizophrénie ..