Silence au café


Que les plages sont vides sous ces cieux sans nuages !

Que l’on se noie, arides, dans les regards sans rivages.

Déjà, l’automne s’en va. Ingrate saison

Dont on regrette les orages.

La ville a les cernes de sa dépression, il pleut

Du gris sur les terrasses schizophrènes. De leur soif de vivre

J’ai l’ennui des orchestres inespérés offerts les nuits d’été

De la valse des saisons qui m’aveuglait dans son rythme résigné

Des sourires bleus et de ces saveurs chaudes

Et cruelles et surtout, des amandiers en fleurs.

Mais c’était avant que l’on en jette le fruit sacré à la gueule viciée des vers.

Peut être faut il apprivoiser le néant froid, invisible et nébuleux de l’indifférence pour en aspirer la fabuleuse extase.

3 réflexions au sujet de « Silence au café »

  1. Peut-être que l’indifférence est un moyen mais il semble que ce soit aussi le problème… Il s’agit surtout alors d’être en phase avec soi même. Le reste nimporte que pour peu sauf dans le cas d’une échange de qualité. Pas forcément dans l’accord mais dans l’échange.

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